La fête du sacrifice constitue une occasion de déguster sans modération la viande de mouton. Dans son édition du 30 juillet, Al Massae consacre toute une section aux bonnes vieilles recettes marocaines dont l’origine remonte à plus de 1.000 ans! Il faut dire que l’art culinaire marocain prévoit tout un chapitre pour la cuisson et la conservation de cette viande.
Ce n’est pas sans raison que la table de l’Aïd comprend des plats divers comme le méchoui et des brochettes, mrouzia ou encore merguez. Faisant étalage des spécialités marocaines les plus prisées à l’occasion de l’Aïd, le journal explique que les Marocains maîtrisent depuis des siècles les différentes recettes d’agneau. Ce qui explique cet héritage culturel riche.
Pour les Marocains, rien ne vaut un plat de brochettes d’agneau marinées aux épices. La tradition veut que celles-ci soient trompées dans l’huile d’olive pendant au moins 2 heures lors de la phase de préparation. Après cuisson, la viande se veut goûteuse.
Si la viande maigre coupée épaisse est privilégiée dans bien des cas, la partie tendre, fondante et savoureuse a aussi son public. En atteste l’irrésistible et savoureux tajine d’agneau (mrouzia) dont l’assaisonnement sucré-salé rehausse parfaitement la saveur.
Autre plat succulent à base d'agneau, la «tanjia», considérée comme le plat favori des Marrakchis. Une jarre en terre cuite contenant des morceaux de viande coupée bien rincée à l’eau froide, marinée dans du beurre clarifié (smen) et de l’ail, placée ensuite dans les cendres chaudes du fernatchi.
Dans le lot des recettes inédites qui conservent leurs particularités depuis près de dix siècles, le journal explique que le collier d'agneau est un morceau particulièrement prisé dans la cuisine marocaine. Bien qu’il soit très charnu, une fois cuit à petit feu, il devient très tendre. Autre partie fortement appréciée: le fameux gigot. Il s’agit de la partie la plus consommée de l'agneau. Côté préparation, le gigot est souvent rôti, ou cuit à la vapeur.