Les GAB ont la cote chez les pickpockets

A quelque chose malheur est bon, puisque le coronavirus aura apporté quelques bonnes surprises. Parmi elles, la baisse remarquable du taux de criminalité, au Maroc, depuis l’éclatement du Covid-19. Citant des sources sécuritaires, le quotidien Al Massae nous apprend que cette baisse est de 20% sur le seul mois de mars de cette année, comparativement au même mois de l’année dernière.  Alors que le nombre d'affaires criminelles enregistrées était de 55.000 en mars 2019, il a été établi à 44.000 pour mars 2020. Toutes les formes de criminalité sont concernées, des simples délits aux crimes financiers, en passant par l’atteinte à autrui et les trafics de drogue ou la contrebande. Les agressions et autres vols dans les lieux publics ont également nettement baissé.  En revanche, le Maroc assiste à de nouvelles formes de trafics, comme celui des produits paramédicaux, des solutions hydro-alcooliques et des masques de contrefaçon. A cela, indique la source sécuritaire citée par Al Massae, il faut ajouter les voleurs qui guettent les personnes se rendant dans les guichets automatiques bancaires pour leur subtiliser leur argent. Les Ramedistes sont les principales victimes. Des malfaiteurs profitent de leur méconnaissance des règles basiques du système bancaire et leur proposent de l’aide, par exemple, pour leur voler le peu d’aide dont ils bénéficient.  Toujours est-il que, d’un mois à l’autre, soit de février à mars, la criminalité a néanmoins substantiellement baissé. Cet état de fait est notamment dû à la présence des forces de sécurité dans les quartiers, les rues et les boulevards. Les rondes de routine régulièrement effectuées ont contraint les individus qui s’adonnaient au trafic de drogues à cesser leurs activités illégales. Par ailleurs, les meurtres et vols avec violence ont baissé de 8%. Les vols de voitures ont diminué de 7.78%, les vols qualifiés sous la menace d’arme blanche ont chuté de 21% et les échanges de coups ayant entraîné la mort ont reculé de 11.7%, indiquent les sources du quotidien.