Comme rapportée précédemment par Le360, le réseau terroriste tentaculaire mis hors état de nuire, dimanche 22 mars par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), envisageait des attaques de grande envergure. En plus des assassinats de personnalités et des attaques à la voiture piégée de lieux historiques, les treize membres de cette cellule active dans neuf villes du royaume avaient en ligne de mire des éléments des forces de l’ordre.
Ayant déjà réussi à introduire sur le sol marocain une demi-douzaine de pistolets automatiques, ces terroristes avaient pour dessein de s’en servir pour attaquer les éléments des forces de sécurité. L’enquête menée par le BCIJ évoque ainsi un projet de guet-apens contre les éléments de Hadar, ces patrouilles mises en place en octobre dernier pour dissuader les attentats contre le royaume. «Les membres du réseau envisageaient des attaques à mains armées contre les patrouilles de Hadar pour les déposséder de leurs armes», a expliqué en conférence de presse le patron du BCIJ. Et de détailler: «Ils voulaient même en kidnapper certains pour mettre en scène leur exécution à l’image de la décapitation des coptes égyptiens en Libye». Les plans démoniaques de ce réseau terroriste consistaient également à mettre du poison dans des repas qu’ils allaient offrir aux éléments de forces de l’ordre. Le chef de file du réseau avait d'ailleurs le savoir-faire pour confectionner du poison et une quantité significative d’un cocktail mortel a été d’ailleurs saisie.
Le projet de liquidation physique des éléments de forces de l’ordre révèle la détermination de ces daechiens de frapper le royaume au cœur même de son dispositif anti-terroriste. Une manière pour eux de miner le moral et semer le doute parmi ces hommes et femmes, qui, chaque jour, risquent leur vie pour contrer une menace réelle qui plane sur le royaume.
