Les décharges non contrôlés à Larache et Chefchaouen continuent de défrayer la chronique, malgré les manifestations des riverains et les réunions tenues à ce sujet. Même les interpellations de la ministre de tutelle, Leila Benali, en charge de la Transition énergétique et du développement durable, sur le retard de la mise en charge d’une décharge contrôlée, n’ont parvenu à résoudre la situation.
Cette situation inquiète pourtant les populations de Larache et Chefchaouen, relate le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 19 septembre. Les riverains sont en proie à plusieurs difficultés: les problèmes rencontrés à la décharge contrôlée d’El Mdiq, les enquêtes relevant que la pollution a atteint l’une des plages de la région ainsi que la menace de pollution qui pèse sur la nappe phréatique.
Récemment, le sujet s’est invité au Parlement. Des députés ont rapporté l’apparition d’une décharge non contrôlée près de la plage de Stihat dans la commune de Bou Ahmed à Chefchaouen, ce qui d’après eux est contraire à la protection de l’environnement, la lutte contre la corruption et le développement du tourisme, d’autant que plusieurs projets royaux oeuvrent pour la propreté des plages, relate le quotidien Al Akhbar.
D’après les sources du journal, la décharge contrôlée inaugurée récemment par une commune de Tétouan a fait l’objet de certains dysfonctionnements qui ont fait sortir les riverains. Après examination des autorités compétentes, il s’est avéré que ces dysfonctionnements sont seulement liés au démarrage de l’activité et qu’ils seront réglés au fil du temps.
Toujours selon les sources du journal, la commune de Chefchaouen a pris la décision de fermer la décharge non-contrôlée, en vue d’ouvrir une autre, contrôlée, dans la commune de Bab Taza.
