Dans une circulaire destinée aux directeurs régionaux, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, appelle à la mise en place de mesures préventives contre les épidémies liées au manque de pluie. Car, en plus de ses conséquences économiques et sociales, le manque de précipitations pourrait aussi avoir des répercussions majeures sur la santé des citoyens, si aucune mesure préventive n’est mise en place.
Dans sa livraison du 29 mars, le quotidien Al Akhbar rapporte le contenu de la circulaire de Khalid Ait Taleb, adressée aux directeurs régionaux de la Santé. Le ministre y explique que le manque de précipitations et le stress hydrique dont souffre le Royaume réduiront inévitablement le volume d’eau potable.
Toujours selon le ministre de la Santé, le stress hydrique entraînera également une forte incidence sur la pollution des ressources en eau, notamment en raison de la concentration des polluants et l’affaiblissement du dispositif technique naturel qui permet la dépollution, précise le quotidien Al Akhbar.
Face à cette situation, Khalid Ait Taleb met en garde contre la propagation de plusieurs maladies, notamment la diarrhée, l’hépatite A, la typhoïde, ainsi que les intoxications alimentaires. Le ministre va même jusqu’à dire que le stress hydrique et le retard des précipitations pourraient entraîner le retour du choléra.
Ainsi, le ministre appelle toutes les directions régionales et les délégations ministérielles à participer activement aux réunions et activités organisées par les commissions provinciales sur l’eau. Une occasion pour orienter l’intervention des autorités chargées d’alimenter les populations en eau potable, notamment dans les communes et les douars les plus exposés aux maladies transmissibles par l’eau.