Le Maroc fait appel aux médecins étrangers

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Revue de presseKiosque360. Le conseil du gouvernement a adopté le projet de loi qui permet aux médecins étrangers d’exercer leur métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains.

Le 28/05/2021 à 23h06

Le conseil du gouvernement a adopté, jeudi dernier, le projet de loi N°33-21 modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine. Le ministre de l’Education nationale et porte-parole du gouvernement, Saïd Amzazi, a indiqué que ce projet a été présenté par le ministre de la Santé suite aux instructions royales relatives à la réforme globale du système de la santé. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du week-end (samedi et dimanche 29 et 30 mai) que ce projet vise, aussi, à mettre en œuvre les dispositions du la loi-cadre relative à la généralisation de la protection sociale.

Le ministre a indiqué qu’il est devenu nécessaire de renforcer le capital humain médical car il constitue une composante essentielle dans l’efficacité du système de santé national. Du coup, poursuit le ministre, cette loi a revu à la baisse les conditions très strictes d’accès à l’exercice de la profession aux médecins étrangers. La porte est, ainsi, ouverte aux médecins étrangers mais aussi aux compétences marocaines qui exercent à l’étranger par des incitations qui les encouragent à retourner dans leur pays.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que le ministre Amzazi a souligné que cette ouverture va permettre à ces médecins d’exercer dans le secteur privé de manière permanente au Maroc. Cette loi rentre dans le cadre de la réforme du système de santé qui valorise les ressources humaines en prônant l’égalité des chances entre les médecins marocains et leurs confrères étrangers.

Du coup, ajoute le ministre, le médecin étranger va exercer son métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains ainsi que les médecins étrangers qui exercent actuellement au Maroc. Le projet de reforme vise aussi à encourager l’investissement étranger, à attirer les expertises et à disposer des équipements biomédicaux de grande qualité.

Par Hassan Benadad
Le 28/05/2021 à 23h06