Suite à un examen financier minutieux de ses différents comptes bancaires, le Conseil de la région Casablanca-Settat a pu récupérer un milliard de dirhams, soit 100 milliards de centimes. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi son président, Abdellatif Maâzouz, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du 30 septembre.
Invité le 28 septembre dernier au Club de l’Economiste, le quotidien économique francophone, le président du Conseil de la région Casablanca-Settat a révélé que des milliards de centimes étaient déposés sur différents comptes bancaires appartenant à la collectivité territoriale.
D’après l’élu istiqlalien, cet argent faisait office de garantie pour la réalisation et la mise en œuvre de différents projets. Or, ces derniers ne bénéficient selon lui ni de vision stratégique, ni de partenaires identifiés, ni d'échéancier détaillé.
Toujours d’après le président du Conseil de la région de Casablanca-Settat, l’examen financier des comptes bancaires de l’institution a été élaboré en coordination avec la direction financière et comptable, ainsi que l’ensemble des départements concernés. Objectif: récupérer une somme importante que le Conseil pourrait réinjecter dans d’autres projets impactants.
Par ailleurs, Abdellatif Maâzouz a profité de sa récente sortie médiatique pour assurer qu’il n’a jamais critiqué le mandat précédent et les élus sortants du Conseil de la région Casablanca-Settat. Depuis son élection, il explique avoir procédé à une évaluation du travail effectué jusque-là pour examiner les forces et faiblesses de l’institution.
Pour l’ancien ministre, ce bilan est une étape nécessaire pour la préparation du prochain programme de développement régional (PDR). Ce programme ambitionne, selon Abdellatif Maâzouz, d’accélérer le développement territorial de façon globale et durable sur les plans économique et humain.
Au menu du PDR, 24 projets structurés et 46 programmes qui permettront à l'horizon 2027 de créer 200.000 nouveaux postes d’emploi sur l’ensemble du territoire de la région, conclut le quotidien Assabah.
