En coordination avec la DGST, la brigade antigang de Casablanca a saisi, samedi dernier, 18.900 psychotropes et arrêté 7 individus soupçonnés d’avoir des liens avec un réseau criminel s’activant dans le trafic des comprimés hallucinogènes. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 21 mars, qu’une source policière a indiqué que ces opérations simultanées, ont été menées dans la zone de Sidi Bernoussi, Mohammedia et Casablanca.
Les perquisitions effectuées par les éléments de la police judiciaire ont permis de saisir une somme de 490.000 dirhams qui proviendraient du trafic d’une partie de la cargaison des psychotropes saisis. La même source indique que les prévenus ont été placés en garde vue pour les besoins de l’enquête sous la supervision du parquet compétent. Les investigations se poursuivent pour identifier d’éventuels complices et les ramifications de cette activité criminelle qui a été mise en échec dans le cadre des efforts soutenus des services sécuritaires pour lutter contre le trafic des psychotropes.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que la même source souligne que la consommation de ces comprimés hallucinogènes est considérée comme l’une des causes des crimes avec violence.
Il faut rappeler que la brigade antigang de Rabat avait effectué, il y a deux semaines, une intervention similaire. Cette opération a permis d’interpeller deux individus soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de possession ainsi que de trafic de drogue et de psychotropes. L’un des accusés a été interpellé en flagrant délit de possession de ces psychotropes.
Lors des perquisitions effectuées dans sa maison les enquêteurs ont saisi 1557 comprimés psychotropes et une somme d’argent susceptible de provenir de cette activité criminelle. L’enquête avec le premier suspect a permis d’identifier l’individu qui lui fournissait les psychotropes qui a été, lui aussi, interpellé en ayant en sa possession 160 grammes de Chira et une somme d’argent.