Les efforts de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour assurer la sécurité des citoyens ne sont plus à présenter. Ils sont d’une telle efficacité que l’on ne peut que tirer chapeau à ce corps faisant preuve d’une remarquable vigilance pour parer à tout ce qui peut nuire à la quiétude du royaume.
La DGSN, respectueuse des droits humains, tient aussi et, surtout, à en donner l’exemple et à consacrer l’esprit de transparence dont elle a toujours fait montre. C’est ainsi qu’un chef du corps urbain du district provincial de police de Khémisset, faisant l’objet d’une plainte d’un citoyen, a été démis de ses fonctions en attendant l’issue de l’enquête. Le mis en cause est accusé d’escroquerie, indique une source au sein de la DGSN, ajoutant que cette affaire est en cours d'examen par les autorités judiciaires compétentes.
De même, la Direction générale de la sûreté nationale a suspendu provisoirement deux policiers de la préfecture de police de Marrakech de leurs fonctions et a soumis leurs dossiers au Conseil disciplinaire afin que celui-ci décide des mesures disciplinaires sanctionnant les manquements administratifs qui leur sont reprochés. Les deux agents de la police suspendus "ont accepté des avantages en nature lors de l'exercice de leurs fonctions réglementaires sur la voie publique et manqué aux devoirs d'obéissance et de discipline dictés par le statut des fonctionnaires de la DGSN".
De telles mesures disciplinaires s’inscrivent dans la droite ligne de la DGSN et sont destinées à renforcer les mécanismes de transparence, d'intégrité et de moralisation dans les rangs des fonctionnaires de la sûreté nationale.