Khémisset: «Moul lhanout», diffamateur en série, sous les verrous

DR

Revue de presseKiosque360. Un individu, qui avait fait de la diffamation et du chantage son fonds de commerce dans la région de Khémisset, a été interpellé par les autorités compétentes. Voici son modus operandi.

Le 04/12/2019 à 18h28

Un individu, alias «Moul lhanout», la quarantaine, a été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi, dans la ville de Khémisset, pour diffamation en série sur les réseaux sociaux et chantage. L’homme a fait de ces pratiques de dénonciation généralement infondée, de diffamation et de chantage, son fonds de commerce dans toute la région. Il ciblait des responsables de sécurité, des directeurs, des élus, des notaires, des avocats et des hommes politiques à Khémisset, Tiflet et Rabat, en les accusant de corruption, d’abus de confiance, de dilapidation de deniers publics et d’autres faits graves.

Selon le quotidien Al Akhbar, qui aborde ce sujet dans son édition de ce jeudi 5 décembre, l’homme, natif de la région de Tiflet, a été arrêté par des éléments de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et un commando de la gendarmerie royale, sur la base des plaintes déposées par plusieurs victimes. Après son arrestation, «Moul lhanout» a été transféré aux locaux de la BNPJ, à Casablanca, pour approfondissement de l’enquête sous la supervision du parquet compétent, précisent les sources du quotidien. Durant plusieurs mois, l’homme a porté préjudice à des personnalités publiques, des élus et des responsables locaux et régionaux, en inondant ses pages sur les réseaux sociaux d’allégations mensongères.

L’homme, poursuit le quotidien, avait déjà escaladé un poteau des télécommunications, à l’entrée de la ville, pour demander des solutions concrètes à sa crise financière, en menaçant de se suicider. Au bout de dix jours, des mécènes de la région, des responsables locaux et autres lui avaient offert une somme de 250.000 dirhams suite à l'étalage de son histoire pathétique de crise et de chômage. L’enquête diligentée par la BNPJ, sous la supervision du parquet compétent, tirera au clair cette affaire.

Par Mohamed Younsi
Le 04/12/2019 à 18h28