Le président du Conseil communal de la ville de Kénitra, Aziz Rabbah, est dans le collimateur des habitants de la ville. En cause, sa gestion des chiens errants. Le ministre de l’Energie, dans le gouvernement El Othmani, fait ainsi l’objet d’une pétition signée par les habitants de la ville qu’il dirige depuis 2009, pétition où ils dénoncent la propagation de hordes de chiens errants.
Dans sa livraison du 11 mai, Al Akhbar rapporte que les habitants de Kénitra se plaignent de la multiplication des chiens errants dans le centre-ville, notamment dans un espace vert interdit aux citoyens et devenu, au fil du temps, un vivier pour les chiens qui représentent ainsi une source de menace pour les citoyens, en particulier les enfants.
D’après le quotidien, ces chiens provoquent la panique et la terreur chez les passants, qui subissent parfois des attaques. Les habitants, dérangés par les aboiements constants, en souffrent également. Une situation qui les a poussés à signer une pétition adressée au président du Conseil de la ville de Kénitra.
Dans cette pétition, les habitants de la ville s’interrogent sur la sourde oreille des autorités compétentes, malgré les appels récurrents de la population à mettre fin à la propagation en hausse de hordes des chiens errants.
Toujours selon Al Akhbar, les habitants de la ville de Kénitra déplorent en outre la transformation de la ville en campagne, en raison de la propagation du bétail, des moutons, des chiens errants et des chevaux dans les avenues et ruelles de la ville. Les signataires de la pétition regrettent également que les jardins publics soient altérés.
Ces scènes, devenues hélas familières, provoquent un dégoût quotidien chez les habitants de la ville. Ces derniers préfèrent en rire en se rappelant que le président actuel du Conseil communal, Aziz Rabbah, avait promis de faire de la ville de Kénitra une métropole, à l’instar des grandes villes du Royaume. Une simple promesse électorale?