Kénitra: deux faussaires, spécialisés dans la falsification de diplômes, arrêtés en flagrant délit

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Revue de presseLes services de la préfecture de police de Kénitra viennent d’arrêter deux hommes, accusés d’avoir falsifié des diplômes et des certificats d’étude. Une revue de presse d’Al Akhbar et d’Assabah.

Le 23/01/2024 à 18h28

Les services de la préfecture de police de Kénitra viennent d’interpeller deux individus, accusés d’avoir falsifié des documents officiels à des fins illégales.

Selon Al Akhbar et Assabah de ce mercredi 24 janvier 2024, les deux individus, âgés de 39 et 55 ans, procédaient à la falsification de diplômes et de certificats d’étude, dans le but de les revendre.

Au moment de leur arrestation, les services de la police ont même pu récupérer 94 faux documents, dont de faux relevés de notes, qui devaient justifier les faux diplômes et les faux certificats qu’ils fabriquaient.

Lors de cette arrestation, deux ordinateurs portables et une imprimante ont été saisis et des pièces à conviction trouvées dans le lieu où les deux faussaires présumés avaient commis leurs crimes.

Al Akhbar explique que l’un des deux individus arrêtés faisait déjà l’objet d’un avis de recherche des services de la police de Rabat, qui souhaitait le retrouver à cause d’une affaire liée à un chèque sans provision qu’il avait émis.

Assabah précise que cette interpellation a eu lieu près de l’ancienne gare ferroviaire de Kénitra, alors qu’ils s’apprêtaient à remettre de faux documents à deux autres individus en provenance de Fès.

Selon le quotidien, ces arrestations ont pu avoir lieu après une opération de surveillance menée dans un complexe résidentiel, situé à proximité de l’ancienne gare ferroviaire. Les enquêteurs y avaient identifié deux clients des faussaires présumés.

C’est au moment précis où les deux individus s’apprêtaient à remettre des documents falsifiés qu’ils ont été arrêtés en flagrant délit.

Il avaient en leur possession des faux diplômes et des certificats qu’ils voulaient revendre, afin de permettre à des candidats d’accéder indûment à des emplois dans la fonction publique ou dans des entreprises privées, voire se faire remettre des visas d’entrée dans des pays étrangers, pour y effectuer des études.

La garde à vue des deux accusés pourrait se prolonger, à la demande du Parquet, afin de permettre aux enquêteurs d’identifier l’ensemble des faits dont ils se seraient rendus responsables, mais aussi afin de déterminer l’identité de l’ensemble des personnes qui ont fait appel à leurs services.

Les deux individus seront par la suite présentés à un juge. Les chefs d’accusation qui pèsent sur eux incluent le fait d’avoir falsifié des documents officiels et d’avoir fallacieusement utilisé la signature officielle de responsables habilités par l’État car, parmi les diplômes qu’ils sont soupçonnés d’avoir falsifiés, se trouvent ceux de grandes écoles publiques.

Par Fayza Senhaji
Le 23/01/2024 à 18h28