"Bouachrine fait face à huit victimes et 50 vidéos", titre Al Ahdath Al Maghribiya dans sa livraison de ce mardi 27 février.Le quotidien revient sur le contenu du communiqué diffusé, la veille, par le Parquet de Casablanca qui y détaille les chefs d'accusation retenus contre le directeur d'Akhbar Al Yaoum: viols, tentatives de viol, atteinte à la pudeur avec violence, traite d'être humain, entre autres.Citant les articles du Code pénal qui punit ces crimes, Al Ahdath souligne que, pour certaines accusations, le journaliste et éditorialiste risque jusqu'à 20 ans de prison.
"La corporation des journalistes est toujours sous le choc", rapporte pour sa part Al Massae qui, de même, revient sur le communiqué du Parquet.Fournissant moult détails, Al Massae explique que la traite d'être humain, par exemple, peut coûter jusqu'à la prison à vie si elle est pratiquée en bande organisée, dans un cadre transfrontalier ou si elle débouche, à cause de la torture ou de traitements inhumains, sur le décès d'une ou de pluiseurs victimes.
Al Ahdath rappelle que le journaliste a été confié à la prison Ain Borja, à Casablanca, en attendant son procès qui démarre le 8 mars devant la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca.
L'affaire a éclaté quand le Parquet de Casablanca a reçu, contre Taoufik Bouachrine, des plaintes de plusieurs femmes qui ont travaillé sous ses ordres.L'enquête confiée à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) s'est soldée par l'arrestation du patron d'Akhbar Al Yaoum et la saisie d'une cinquantaine de vidéos.