Il n'a pas tenu sa promesse de mariage, elle le tue!

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Revue de presseKiosque360. Une jeune fille a comparu, mercredi, devant le procureur du roi près la cour d'appel de Safi pour avoir tué son amoureux, qui lui avait promis le mariage.

Le 21/08/2014 à 07h49

C'est un crime passionnel que rapporte Assabah dans son édition de ce jeudi 21 août. Une jeune fille de 20 ans a mis fin, lundi dernier, à Safi, aux jours de l'homme qu'elle aimait et à qui elle s'est complètement donnée, après s'être rendue compte que ses promesses de mariage n'étaient que chimères. La jeune meurtrière entretenait une relation avec la victime, originaire de la région de Safi. Au fil des rencontres, les deux amoureux ont eu des flirts mais au cours de l'une de leurs étreintes, la jeune fille a été dépucelée. Son amoureux l'a rassurée en lui révélant son intention de l'épouser. Elle a pris son mal en patience et attendait qu'il tienne parole. Mais le laxisme de son amant l'a poussée à croire qu'elle était devenue juste un objet sexuel. L'idée de se venger lui a depuis traversé l'esprit à maintes reprises, écrit Assabah.

Le jour du meurtre, elle a été contactée par la victime qui voulait la voir. Ils se sont dirigés à Sidi Bouzid, à un 1 Km de Borj Nador. Le couple prenait du bon temps, lorsque la jeune fille a sorti un couteau dissimulé sous sa djellaba qu'elle a planté dans la poitrine de son amant. Ayant assouvi son désir de vengeance, elle est restée quand même près de lui pour assister à son agonie jusqu'à son dernier souffle, ajoute le quotidien.

La meurtrière a contacté les gendarmes pour les informer que son amoureux a été tué par une bande de malfaiteurs armés. Quand les gendarmes sont arrivés sur le lieu du crime, ils ont trouvé la victime allongée sur le dos et elle à côté de lui en train de pleurer toutes les larmes de son corps, selon Assabah. Après s'être un peu calmée, elle leur a déclaré qu'elle était avec son amoureux quand quatre individus les ont surpris et essayé de les dépouiller. Son compagnon ayant résisté, un membre de la bande l'a attaqué avec un couteau. Cette version des faits n'avait rien de convaincant pour les gendarmes qui ont décidé de la placer en garde en vue sur ordre du parquet. Au fil des interrogatoires, la jeune fille a craqué et fini par avouer, surtout que plusieurs contradictions ont été relevées dans ses déclarations. Le crime a été reconstitué et la jeune femme a comparu, mercredi, devant le procureur du roi. 

Par Fatima Moho
Le 21/08/2014 à 07h49