Les prix de la volaille ont connu une hausse sensible coïncidant, comme par hasard, avec l’autorisation des pouvoirs publics de reprendre les activités liées à l’organisation des fêtes et des mariages. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du lundi 7 juin, que le prix du kilogramme de la volaille est passé de 14 dirhams à 16 dirhams au moins. Cette hausse s’explique, aussi, par l’augmentation de la demande à l’approche des vacances d’été, ainsi que par la reprise des fêtes et des mariages après un arrêt qui a duré plus d’une année à cause de la pandémie.
Les professionnels évoquent, eux, l’augmentation des prix des aliments, notamment le maïs et le soja qui ont rehaussé le coût de production. Il s’avère, de ce fait, que le secteur de la volaille continue d’être affecté par les répercussions de la pandémie. Les producteurs ont subi des pertes considérables après l’arrêt des activités qui ont réduit considérablement leur chiffre d’affaires, activités telles la restauration, les fêtes et les mariages. Du coup, cette crise a poussé plus de 20% des propriétaires des fermes qui produisent la viande de volaille à mettre la clé sous le paillasson.
Le quotidien Al Massae rapporte que les producteurs considèrent que cette hausse des prix de la volaille a été soudaine, quand on sait que cette viande était vendue à perte pendant le confinement. Une période où la consommation de la volaille a connu une forte diminution. Les professionnels du secteur refusent toutefois de lier cette hausse à la décision des pouvoirs publics d’autoriser l’organisation des fêtes et des mariages.
Cette hausse, poursuivent-ils, est due à l’augmentation du prix des poussins après la diminution de l’offre, ainsi qu’à la hausse du prix du fourrage. Il faut rappeler que le confinement a réduit considérablement la consommation de la volaille dans les restaurants, les hôtels, les conférences et les fêtes. D’autant que les activités touristiques et de divertissement représentent plus de 50% du marché de la volaille.