Grossesse des adolescentes : Le '"il faut" de Bassima El Hakkaoui

Le360

La ministre de la Solidarité et de la femme regrette les 50.000 cas de grossesse chez les adolescentes marocaines. Elle a déclaré à Le360 ce vendredi :"il faut créer des centres pour éviter à l’adolescente le risque de basculer dans la prostitution".

Le 05/07/2013 à 16h03, mis à jour le 05/07/2013 à 18h09

Des ONG marocaines réunies, ce vendredi, sous les auspices du Fonds des Nations unies pour la population ont tiré la sonnette d’alarme quant au phénomène de la grossesse chez les adolescentes marocaines (près de 50.000 en 2011 selon le Fonds des Nations unies pour la population). Selon eux, la lutte contre ce phénomène passe notamment par l’arrêt du mariage des mineurs.

Contactée par Le360, la ministre de la Solidarité, de la femme et du développement social, Bassima El Hakkaoui a regretté l’existence d’un tel nombre de grossesses chez les adolescentes marocaines. "Il faut mettre en œuvre un vaste plan de sensibilisation et de communication pour prévenir ce fléau et ouvrir des centres d’accueil et de protection au profit de ces adolescentes victimes de grossesses précoces", a déclaré Hakkaoui. Et d'ajouter: " il faut créer ces centres pour éviter à l’adolescente le risque de basculer dans la prostitution".Mais qui doit le faire ? C'est la question qui se pose. A croire que les ONG et le ministère de tutelle se renvoient la balle. Mais il faut dire que la ministre n’a pas été épargnée lors de la célébration de la Journée mondiale de la population.

Par Ikram El Ghinaoui
Le 05/07/2013 à 16h03, mis à jour le 05/07/2013 à 18h09