Les boulevards et les rues de Fès ont été libérés, au grand bonheur des automobilistes. Désormais, s’ils désirent garer leurs voitures, ils ne sont plus harcelés par des gardiens informels qui imposent leur propre loi.
En fait, après plusieurs réclamations auprès des autorités compétentes et la dénonciation du phénomène sur les réseaux sociaux, ces gardiens, communément appelés «gilets jaunes», se sont évaporés dans la nature, fait remarquer le quotidien Al Massae dans son édition du week-end des 4 et 5 septembre.
Mais il a fallu des interpellations par les services sécuritaires et des condamnations par la justice pour que le phénomène soit circonscrit. A Fès, comme dans d’autres villes, poursuit le quotidien, ce phénomène s’était transformé en une affaire d’opinion publique dans les médias et sur les réseaux sociaux.
En fait, des gardiens informels, dont certains ont des antécédents judiciaires, recouraient au chantage et agressaient verbalement les automobilistes, surtout les femmes, pour les forcer à passer à la caisse. Des ruelles et des tronçons de plusieurs boulevards ont été transformés en parkings payants, sans aucune autorisation, sans qu’aucune durée de stationnement ne soit indiquée sur les lieux et sans qu’aucun panneau d’affichage ne signale la nature du parking. C’est la loi de l’informel dictée par des «gilets jaunes» présents dans toutes les villes du Maroc.