Développement dans l’affaire de pédophilie qui a secoué la ville de Fès en ce début d’année 2018. Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Fès a décidé de poursuivre le mis en cause, un ressortissant français, en état de détention, pour «détournement de mineures d’âge, atteinte à la pudeur et détention de stupéfiants», apprend le360 auprès de source proches de ce dossier.
Par la même occasion, le complice marocain du ressortissant français, un babouchier, sera poursuivi en état de liberté sous caution de 3000 dirhams, pour «aménagement d’un local pour prostitution».
La date de la prochaine audition a été fixée pour le 10 janvier courant.
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Pour rappel, le ressortissant français, M.R, a été interpellé le 2 janvier à Fès, en compagnie de deux fillettes H.Ch (âgée de 13 ans) et H.H (âgée de 10 ans) à l’intérieur de la boutique du babouchier A.B.J (arrêté dans le cadre de la même affaire).
Sur instruction du parquet général près la Cour d’appel de Fès, le Service préfectoral de la Police judiciaire (SPPJ) a auditionné les deux fillettes (en présence de leurs parents) et les deux mis en cause et ce, les 2 et 3 janvier. Lors de cette audition, les deux fillettes ont reconnu avoir été, ainsi que les nommées S.CH (âgée de 10 ans) et D.M (âgée de 12 ans), victimes, à plusieurs reprises, d’actes sexuels superficiels de la part du ressortissant français, à l’intérieur de la boutique du babouchier, en contrepartie de sommes d’argent, comme elles ont déclaré avoir consommé du «haschich» en compagnie de M.R et avoir visualisé des films pornographiques sur l’ordinateur portale de ce dernier.
De son côté, le ressortissant français qui serait un artiste de cirque exerçant à Bordeaux, a affirmé avoir été interné, à plusieurs reprises, dans des hôpitaux de psychiatrie, en France, suite à des problèmes familiaux.
Tout en avouant avoir l’habitude d’avoir des rapports sexuels avec H.CH, lM.R, qui a nié catégoriquement avoir abusé sexuellement des trois autres filles précitées, a reconnu que la quantité de 230 grammes de «haschich trouvée dans ses bagages personnels, était destinée à sa consommation personnelle.
Sur instructions du parquet général près la Cour d’appel de Fès, une expertise médicale effectuée sur les quatre fillettes précitées a confirmé que leurs hymens n’ont pas subi de défloration, mais qu’elles souffrent d’irritations et de champignons au niveau de leurs organes génitaux.