"La commission des Affaires étrangères, de la défense et des MRE a été convoquée ce mardi pour débattre d'un rapport d'information qu'une mission a récemment élaboré suite à une visite sur les lieux", a-t-on précisé. Ce rapport sera finalisé ce mardi avant sa publication ultérieurement, selon les mêmes sources.
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Il faut signaler que cette mission a été dépêchée après que trois femmes portant de très lourdes charges de marchandise de contrebande, communément appelées "femmes mulets" ont perdu la vie en traversant le dénommé "canal de la mort" entre ce préside occupé et la frontière. Ces femmes, souvent âgées, sont chaque jour confrontées aux insultes, à des bousculades, à de la violence physique, au vol de la marchandise qu'elles transportent, à la chaleur, voire au froid en hiver ainsi que, parfois, à la saisie de la marchandise qu'elles transportent par les douaniers.
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Elles sont des centaines à se bousculer quotidiennement devant ce poste frontalier, pour entrer dans le préside occupé de Sebta et en ressortir ensuite pour remettre à leur commanditaire la marchandise de contrebande qu'elles ont achetée.
Leur rémunération pour ce quotidien et insoutenable effort entre ce territoire administré par l'Espagne et leur trajet vers leur commanditaire est dérisoire.
Les "femmes-mulets" sont en effet généralement rétribuées à raison de 100 dirhams par jour.
