Rebondissement spectaculaire dans l'affaire de type "Air cocaïne" montée par un réseau de trafic international de drogues, démantelé le 15 décembre dernier à Boujdour. Mhamed Fallach, activement recherché par le BCIJ depuis la mise en échec de ce projet transnational destiné à établir, dans les environs de Dakhla, une plateforme aérienne pour stockage et convoyage de cargaisons de cocaïne en provenance d'Amérique latine, a (finalement) rallié les camps de Tindouf, apprend le360 auprès de sources concordantes.
Le suspect, qui était activement recherché par le BCIJ, "a rallié mardi 8 janvier lesdits camps de Tindouf où il se fera établir des documents d'identité et de voyage du front Polisario pour pouvoir circuler en dehors de ces camps", dévoilent nos sources.
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Comme l'avait annoncé le360, le BCIJ avait procédé à l'arrestation, samedi 15 décembre, à Boujdour, d'un ressortissant de nationalité colombienne, en possession de matériel destiné au trafic de cocaïne en recourant à l'utilisation d'avions.
Cette arrestation a permis d'avorter un plan diabolique visant "l'installation dans les provinces sahariennes de pistes d'atterrissage pour avions transportant de la cocaïne en provenance d'Amérique latine".
Le ressortissant colombien avait été arrêté dans une ferme à Boujdour où un important lot de matériel servant à l'approvisionnement des avions et à la dissimulation de la cocaïne a été saisi.
Le matériel saisi comprenait notamment "100 litres de kérosène, trois grands réservoirs de carburants, deux moteurs (d'avions), cinq générateurs électriques, des produits servant à la fabrication de réservoirs, de fils électriques, 2.700 litres de carburants ainsi que divers matériels mécaniques".
Les premiers éléments de l'enquête, selon le BCIJ, ont démontré qu'un réseau de trafiquants s'apprêtait à fixer des zones dans la région de Dakhla pour aménager des pistes d'atterrissage d'avions transportant la cocaïne en provenant d'Amérique latine.
17 personnes avaient été arrêtées, parmi lesquelles deux ressortissants espagnols et trois Colombiens.
Reste M'hamed Fallacha, qui à la faveur de complicités pro-séparatistes internes a réussi à rallier les camps de Tindouf. Le "refuge", qui lui a été offert par les pontes du polisarion remet en évidence les alertes que les renseignements étrangers n'ont eu de cesse de lancer quant à la connexion des dirigeants du Polisario avec les réseaux internationaux de trafic de drogue.