L’opération mains propres menée par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour faire respecter les dispositions de l’état d’urgence sanitaire n’est pas finie. Un nouvel établissement, opérant en toute illégalité dans la ville de Casablanca, vient d’en faire les frais. Dans son édition du mercredi 18 novembre, Assabah rapporte ainsi que les services de police de la métropole ont mis fin, dimanche dernier, aux activités d’un cabaret qui continuait à opérer en totale violation des dispositions imposées pour lutter contre la propagation de la pandémie. Menée en collaboration avec les forces auxiliaires et les autorités locales, une descente policière dans cet établissement, sis près de la place des Nations Unies, a ainsi débouché sur l’arrestation de plusieurs dizaines de personnes, dont des jeunes filles mineures, qui participaient à une fête dansante organisée par l'un des administrateurs d'un groupe Facebook. Selon Assabah, la page d'un groupe actif sur le réseau social avait annoncé, quelques jours auparavant, l’organisation d’un «bal masqué» payant ouvert au public. Le ticket d’entrée a été fixé à 300 dirhams par personne. Cette annonce a suscité un vif intérêt auprès des abonnés à cette page, dont des jeunes filles mineures. Ces dernières n’avaient alors qu’à convaincre leurs parents qu’elles se rendaient à l'anniversaire d’une copine pour se retrouver à la fête organisée dans ledit cabaret. Et, comme il fallait s’y attendre, elles ont été surprises, tout comme d’autres participants, en état d’ébriété et en possession de bouteilles d’alcool. L’enquête a, par la suite, pu déterminer que le cabaret n’avait pas servi d’alcool lors de cette fête arrosée, mais que les participants en avaient amené avec eux. Alors que plusieurs personnes impliquées dans cette affaire ont été placées en garde à vue, Assabah nous apprend également que les services de police ont verbalisé l’ensemble des participants à cet événement, en leur appliquant l’amende de 300 dirhams prévue par la loi pour avoir enfreint les dispositions de l’état d’urgence sanitaire. L’enquête se poursuit tout de même pour élucider l’ensemble des tenants et aboutissants de cette affaire.