«Une retenue sur salaire correspondant aux trois jours de grève sera appliquée», a indiqué ce responsable au gouvernement sous le couvert de l’anonyme, en précisant que «le montant de cette retenue sera déduit du salaire de chaque gréviste dès le mois de novembre».
La même source a annoncé que la moyenne des enseignants grévistes constitue environ le tiers de l’effectif, soit 100.000 personnes, du total des enseignants qui travaillent pour le secteur de l’éducation nationale. «La retenue sur salaire est légale et conforme au texte réglementant la fonction publique», a-t-elle encore déclaré.
Lire aussi : Revue du web. La grève des enseignants divise l’opinion publique
Les enseignants grévistes protestent contre le nouveau statut de l’éducation nationale qu’ils jugent «insuffisant par rapport aux salaires que la réforme propose». Ils réclament aussi des primes sur les heures supplémentaires et les corrections des copies qu’ils exécutent durant les examens.
«Le nouveau statut des enseignants apporte des nouveautés satisfaisantes au niveau des salaires, de la titularisation, de la promotion. D’un autre côté, la réforme s’engage dans l’amélioration du cadre pédagogique au service de l’enseignant, de l’école marocaine et de l’élève», a affirmé ce jeudi le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa lors d’une intervention devant des journalistes.
«Il faut donner du temps au temps, car nous avons devant nous le dialogue social avec les syndicats pour corriger les manquements» soulevés par les grévistes, a-t-il affirmé.