La rentrée scolaire 2018-2019 sera, à coup sûr, fortement marquée par l’affaire des enseignants contractuels, qui demandent la titularisation. Cette affaire a miné ce secteur, objet de plusieurs réformes sans pour autant sortir de l’ornière.
Après un mouvement de colère organisé, mercredi et jeudi, devant le siège du département de l’Education nationale à Rabat, le gouvernement est sorti de son silence pour les rassurer, sans pour autant expliciter son offre, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du week-end des 1er et 2 septembre.
Lors de sa conférence hebdomadaire, Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement, a évité de rentrer dans les détails du projet lorsqu'il a évoqué la nouvelle situation administrative des enseignants au niveau des académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF), fait remarquer le quotidien. L’ancien ministre de la Communication a fait savoir que les statuts des AREF leur garantissent la stabilité sociale et professionnelle et leur assurent tous leurs droits sociaux, à l’instar du statut de la fonction publique qu’ils réclament.
El Khalfi a reconnu que leur statut actuel de «contractuel» ne leur assure ni stabilité sociale ni professionnelle. «Contrairement à la formule de contrat dans sa première configuration, très fragile, les statuts des AREF offrent plus de stabilité et de garanties», a affirmé le ministre, laissant la porte ouverte à des négociations en vue d’améliorer cette offre. «Au cas où d’autres problèmes étaient soulevés, le chef du gouvernement examinera le dossier», a-t-il encore précisé, en soulignant la volonté du gouvernement d’agir en vue de promouvoir le secteur.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte