Plusieurs chirurgiens esthétiques, membres de l’Association marocaine de la chirurgie esthétique, ont décidé d’adresser une lettre à TF1. Et pour cause! Un reportage intitulé "Maroc, la folie du Bistouri", diffusé dimanche 7 février dernier sur la chaîne française, a été consacré à la chirurgie esthétique dans le Royaume, indique Assabah dans sa livraison du 16 février.
Dans cette lettre, les professionnels de la chirurgie esthétique au Maroc se disent scandalisés par les images véhiculées, ainsi que par les messages contenus dans ce reportage, exprimant ainsi leur totale indignation. Pour les signataires de cette lettre, le traitement de la chaîne française n’est pas objectif et ne reflète en aucun cas la pratique réelle des opérations de chirurgie esthétique effectuées au Maroc. D’autant que les images diffusées induisent en erreur les spectateurs et avancent des données fausses sur le métier.
L’Association dénonce ainsi les images diffusées, de même que les chiffres mentionnés qui ne représentent aucunement la réalité de l’activité de la quasi-totalité des praticiens exerçant dans la chirurgie plastique réparatrice et esthétique au Maroc, praticiens dont le niveau et le professionnalisme sont d'ailleurs mondialement reconnus.
Toujours selon l'Association, la représentation qui a été donnée dans ce reportage, et qui a d'ailleurs suscité l’indignation sur les réseaux sociaux, est loin de refléter la réalité de la chirurgie plastique réparatrice et esthétique telle qu’elle est exercée dans le Royaume. Et de rappeler que ce type de chirurgie est une spécialité médicale régie par des règles éthiques et déontologiques, qui s’exerce conformément aux règles de sécurité mondialement adoptées.
En colère, les membres de l’Association fustigent également l’image caricaturale donnée de la femme et de la société marocaine dans son ensemble, dans les séquences du reportage. L’occasion pour les signataires de la lettre d’expliquer que ce documentaire de TF1 est loin de refléter la réalité du Maroc moderne et les avancées qu’il a réalisées dans le domaine des droits des femmes et de leur émancipation.