Selon une récente étude du ministère de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, ces 6 millions d’actifs sont constitués de médecins, d’architectes, d’avocats, de pharmaciens, ainsi que d’autres particuliers travaillant dans des secteurs comme le commerce, l’agriculture et le transport. Sans oublier les sportifs, leurs agents, de même que les artisans.
Cette catégorie de travailleurs, affirme Assabah dans sa livraison de ce jeudi 10 août, est privée de toute forme de couverture médicale ou sociale et doit en plus se débrouiller pour s’assurer une retraite.
Selon le journal, cette catégorie représente 55% des actifs au Maroc. Et le gouvernement tarde à trouver une solution.
Assabah rappelle que, depuis des années, les médecins du privé, les dentistes et les pharmaciens ont été à l’avant-garde du combat pour lever cette grave injustice. Ils accusent les gouvernements successifs de n’avoir fourni aucun effort pour les intégrer dans un régime spécial, à l’image d’autres régimes mis en place comme l’AMO ou encore le RAMED.
Les médecins cités par Assabah déplorent le triste sort subi par certains de leurs confrères qui ont dû vendre leurs biens, voire leurs maisons, et consacrer leur épargne à des traitements médicaux.
Face à ces pressions, le gouvernement Benkirane avait initié un projet de loi qui prévoyait plusieurs options. Mais celui-ci tarde à voir le jour.
C’est dire qu'à la rentrée, le gouvernement El Othmani et plus particulièrement le ministre Mohamed Ben Abdelkader auront du pain sur la planche.