Mais à quoi jouent exactement les enseignants (ex) contractuels qui en sont à leur quatrième semaine de grève?
Le360 a, de sources sûres, appris que des centaines, sinon plus, d’entre eux affluent chaque jour aux services de divers arrondissements administratifs du pays pour légaliser leurs contrats de titularisation au niveau des académies régionales (AREF).
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«Je ne comprends pas comment des gens protestent contre une procédure et, en même temps, remplissent les formalités nécessaires pour la respecter», nous avoue, non sans grand étonnement, un cadre administratif à Casablanca qui dit, à lui seul, recevoir plus de quarante enseignants par jour.
L’astuce est simple: tout en continuant à manifester et à geler les établissements scolaires du public, surtout en milieu rural, les enseignants (ex) contractuels veulent se mettre à l’abri des éventuels mesures disciplinaires prises à leur encontre pour abandon de poste et longue absence non justifiée.
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Le 26 mars, le ministre de l’Education nationale, Saaïd Amzazi, a déclaré à notre média que les autorités n’allaient pas rester les mains croisées face à une situation devenue intenable.
En clair, le gouvernement menace de recourir à celles et ceux des candidats restés sur les listes d’attente lors du lancement de la campagne de recrutement des contractuels.