Le ministre de l'Education nationale, Chakib Benmoussa, s’est réuni ce mardi 18 janvier 2022 avec les représentants des syndicats les plus représentatifs du secteur, en présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
A l’issue de cette réunion qui a connu la participation des secrétaires généraux de l’UMT, la CDT, l’UGTM et la FDT, un nouvel accord a été signé entre la tutelle est les syndicats. Un terrain d’entente a ainsi été trouvé pour les principaux points de discorde.
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Il s’agit notamment de la situation des administrateurs pédagogiques, des cadres d’orientation et de planification pédagogique, des fonctionnaires titulaires de diplômes supérieurs, des fonctionnaires désignés en dehors de leur cycle d’affectation, des assistants administratifs et des assistants-techniciens, ainsi que des fonctionnaires titulaires de doctorat.
A la suite de cet accord, les consultations seront entamées pour l’élaboration d’un nouveau statut du personnel du ministère de l'Education nationale qui devrait être mis en place à la fin de l’année scolaire en cours.
La dernière réforme datant de 2003, les représentant des syndicats la jugent obsolète et estiment qu'elle nécessite une mise à jour afin de corriger différents déséquilibres et intégrer les nouvelles mesures, explique notre interlocuteur.
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Cette réunion, la cinquième avec les syndicats depuis l’arrivée de Chakib Benmoussa à la tête de la tutelle, intervient en plein milieu du mouvement de grèves des enseignants qui a débuté ce lundi 17 janvier dans les différentes régions du Royaume.
Si les représentants des enseignants des AREF (académie régionale d'éducation et de formation) n’étaient pas présents à la réunion, leurs doléances ont toutefois été évoquées. Le ministre s’est engagé à poursuivre les discussions à leur sujet afin de trouver un terrain d’entente.