Dans une mise au point en réponse à un communiqué attribué à la famille du détenu et aux propos de son avocat évoquant «une suspension temporaire» de la grève de la faim «pour se contenter de s’alimenter d’un peu de nourriture pour maintenir ses fonctions vitales», la direction de la prison rappelle que l’intéressé avait présenté une note manuscrite annonçant «la fin de sa grève et non sa suspension, et ce le vendredi 16 février et non le samedi 17 février», comme indiqué dans les deux communiqués publiés précédemment par l’établissement pénitentiaire.
Le détenu «a mis fin définitivement à sa grève de la faim après avoir rencontré le directeur et le médecin de l’établissement, et non en réponse à des appels émanant d’une quelconque partie, y compris l’association qui s’est immiscée dans cette affaire».
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La même source fait remarquer, à cet égard, que le détenu en question a mis un terme à sa grève de la faim vendredi, alors que l’association n’a publié son communiqué que le dimanche 18 février 2024.
Le président de l’Observatoire marocain des prisons (OMP), en compagnie de certains membres de cette instance, a rendu visite lundi au détenu dans sa cellule, ajoute la direction, précisant que cette visite a eu lieu alors que l’intéressé prenait son déjeuner. Ce dernier a assuré au président et aux membres de l’observatoire qu’il avait décidé de mettre un terme à sa grève de la faim -qui n’a d’ailleurs duré que 16 heures- pour des considérations sanitaire et religieuse.
S’agissant des propos de l’avocat du détenu prétendant que ce dernier aurait suspendu sa grève de la faim «après le retrait par l’administration des caméras de sa cellule», la direction de l’établissement pénitentiaire les qualifie d’«allégation grave passible de poursuites judiciaires, dans la mesure où la vidéosurveillance dans les établissements pénitentiaires ne couvre que les couloirs, et non pas les cellules».
Concernant les allégations selon lesquelles le détenu ne s’alimenterait que pour préserver ses fonctions vitales, la même source les qualifie comme «mensongères et calomnieuses», en assurant que «le détenu prend ses repas au complet et régulièrement».
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Tout en relevant «les dépassements graves commis par l’avocat», concernant aussi bien «les mensonges et les allégations infondées qu’il relaie avec mauvaise foi dans les médias à propos de la grève de son client», que celles relatives à la prétendue présence d’«une vidéosurveillance dans la cellule de l’intéressé», la direction fait part de «sa détermination à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces dépassements, y compris en engageant des poursuites judiciaires».