Est-ce un avant-goût de ce que sera le reste de l’année, en attendant la saison des pluies ? En tout cas, le quotidien des citoyens dans certaines zones est aujourd’hui rythmé par des coupures d’eau potable. En effet, à en croire le quotidien Al Akhbar qui rapporte l’information dans son numéro du jeudi 14 juillet, c’est le cas de plusieurs communes de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Et pour ne rien arranger, ces perturbations d’approvisionnement en eau potable qui, de surcroît ont eu lieu le jour de l’Aïd, ont été accompagnées par des coupures de l’électricité.
Le quotidien cite le cas concret de la commune de Roummani, chef-lieu de la région des Zaërs dont les habitants ont dû faire face à une coupure du courant électrique la soirée de l’Aïd. Le courant a bien été rétabli tard dans la nuit, mais pour être coupé à nouveau le lendemain, lundi, dans la matinée. Naturellement, la situation a suscité la colère des habitants qui l’ont d’ailleurs manifestée à travers les réseaux sociaux.
Dans la même région, poursuit le quotidien, ce sont plusieurs comme de la province de Khémissat qui connaissent une grande perturbation dans l’approvisionnement en eau potable et ont également souffert des coupures du courant électrique. D’après le quotidien, pour faire face à cette situation, l’ONEE a décidé d’alimenter pendant une durée déterminée et de manière alternative les 13 communes de la province en courant électrique. Al Akhbar, qui parle d’une crise, estime que la situation risque d’empirer dans les jours à venir et devrait continuer au moins jusqu’à après la saison estivale.
La crise de l’électricité, poursuit le quotidien, s’approche irrémédiablement de Rabat, la capitale. La commune de Shoul connaît, en effet, depuis quelque temps déjà une baisse de la tension du courant électrique. Les habitants, pour éviter que leurs appareils électroménager ne soient endommagés, ont pris la décision de les débrancher. Avec l’Aïd, c’est une décision qui a été prise à contrecœur, puisque les familles ne pourront, en effet, pas pouvoir conserver la viande du mouton, relève le quotidien.
La commune de Amer, près de Salé, connaît le même problème puisque le niveau de tension servie n’atteint guère les 220 volts nécessaire pour faire fonctionner les différents appareils électriques, y compris l’éclairage. D’autres communes dans les environs de Kénitra ont connu des coupures fréquentes du courant électrique. Un peu plus loin, dans la commune urbaine de Souk Larbaa, les habitants ont souffert des perturbations d’approvisionnement en eau potable durant ces derniers jours alors que des quartiers entiers sont plongés dans l’obscurité la nuit. L’éclairage public ayant été coupé pour pouvoir alimenter en premier les ménages.