Le ministère public a finalement décidé de poursuivre Taoufik Bouachrine. Dans un communiqué, diffusé ce lundi soir et dont copie est parvenue à Le360, le procureur général du roi près la cour d'appel de Casablanca annonce le défèrement du mis en cause en état d'arrestation devant la chambre criminelle. "Il a été décidé son défèrement (de Bouachrine) devant la chambre criminelle en état d'arrestation pour répondre de la traite humaine, l'exploitation de personnes dans le besoin et abus de pouvoir à des fins sexuelles", indique le communiqué.
Des charges accablantes basées sur des pièces à conviction recueillies par des éléments de la BNPJ, lors de leur descente vendredi 23 février au siège du journal Akhbar Al Yaoum où le prévenu, Taoufik Bouachrine, a été interpellé. "Défloration avec violence, viol et tentative de viol" entre autres crimes reprochés à Bouachrine sont répressibles par la loi, indique le communiqué.
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D'autres crimes reprochés également à Bouachrine vont du harcèlement sexuel à l'entraînement de femmes, dont une enceinte, à des fins de débauche, le tout combiné à l'utilisation de moyens d'enregistrement vidéo pour filmer les ébats sexuels. Le procureur général du roi près la Cour d'appel de Casablanca dénombre 50 séquences vidéos enregistrées sur un disque dur au détriment de huit victimes. Le communiqué parle aussi "de menace de diffamation" à l'égard des victimes.
Dans le même communiqué, il est annoncé que le Parquet général a fixé au 8 mars prochain (journée de la femme) le début du jugement du suspect.