Démantèlement d'un réseau terroriste qui recrutait des Marocains pour Daech

L'un des coups de filet antiterroristes menés par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ).

L'un des coups de filet antiterroristes menés par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ). . dr

Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a démantelé ce mardi 19 mai un réseau terroriste dans les villes de Casablanca et Boujniba. Le réseau avait pour mission de recruter des combattants marocains pour le compte de "l’EI"en Syrie et en Irak, selon le ministère de l’Intérieur.

Le 19/05/2015 à 10h20

Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) a démantelé mardi un réseau terroriste composé de dix éléments qui s'activaient dans les villes de Casablanca et de Boujniba dans le domaine du recrutement de combattants marocains, en vue de rallier les rangs de l'organisation dite "Etat islamique" (EI) en Syrie et en Irak, indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Les investigations menées par le BCIJ ont révélé qu'en application du calendrier subversif de "l'Etat islamique" visant à élargir ses opérations à l'extérieur de ce foyer (Irak et Syrie), le chef de cette cellule a projeté, en coordination avec l'un des chefs étrangers de "l'EI" actif sur le terrain, de constituer des cellules dormantes en vue d'exécuter des projets terroristes dans le royaume, dans la perspective de l'établissement du "califat" présumé, ajoute la même source.

Le ministère, qui précise que cette opération s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les menaces terroristes, souligne que l'enquête et le suivi ont confirmé que certains membres de cette cellule, qui ont une grande connaissance en matière de fabrication d'explosifs, étaient en relation avec des combattants marocains de l'organisation de "l'EI". Leur mission : la planification d'attaques terroristes visant des édifices sensibles dans le royaume avec l'appui financier et logistique de chefs de ladite organisation.Les mis en cause seront déférés devant la justice une fois l'enquête terminée, qui se poursuit sous la supervision du Parquet général compétent, ajoute le ministère.

Le 19/05/2015 à 10h20