Criminalité. Voici pourquoi Interpol recherche activement ces 16 Marocains

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Revue de presseKiosque360. Sur 7.000 personnes au total, issues de 186 pays, actuellement recherchées par les services d’Interpol, il y a 16 Marocains. Parmi eux, une femme. Voici les raisons de l'avis de recherche émis à leur encontre par la police des polices.

Le 26/11/2019 à 20h10

Cette information émane de l’Allemand Jürgen Stock, secrétaire général, depuis 2014, de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), et a été faite lors de l’ouverture de la 4e réunion des Chefs de police du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, ainsi que des Iles Comores, de Djibouti, du Soudan, de Somalie et de Mauritanie, qui se tient en ce moment même à Marrakech.

Interpol lance donc une vaste campagne pour arrêter 7.000 criminels en tous genres, tous sous le coup d'un mandat d’arrêt émis à l’échelle internationale, avec une alerte rouge apposée sur leur identité, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison de ce mercredi 27 novembre 2019.

Les concernés sont originaires de 186 pays et poursuivis pour des crimes relevant du pénal: il s'agit de personnes soupçonnées d'actes terroristes, de meurtres, d'agressions sexuelles commises sur des enfants, de traite d’êtres humains, d'escroqueries, de corruption, de trafic d’armes et/ou de drogue, de crimes environnementaux ou encore de blanchiment d’argent.

Ces personnes ont toutes quitté leur pays respectif et se trouvent hors de ses frontières. Parmi elles, il y a 16 Marocains, dont une femme. Leur liste est désormais publique: il s’agit de Redouane Taji (41 ans), de Bouchra Al Alami (58 ans), Saïd Rezzouki (47 ans), Samir Meziani (41 ans), Hicham El Ouafi (31 ans), Mohamed Aïssa (46 ans). 

Cette liste rendue publique par Interpol comprend également Bilal Fikri (34 ans), Othmane Ghaloubi (37 ans), Abdelmjid Amrani (50 ans), Salah Jadi (49 ans), Michel Tremont (46 ans), Saïd Omari (42 ans), Ali Bounou (31 ans), Zakaria Sebbar (42 ans), Saïd Bahaji (44 ans) et Ayoub Yakoubi (56 ans).

Jürgen Stock a, à ce propos, insisté sur une nécessaire collaboration entre les différents services de police nationaux pour une pleine réussite de cette campagne afin que les personnes faisant l’objet d'un mandats d’arrêt émis à l'échelle internationale puisse rendre des comptes sur les crimes dont ils sont accusés. 

Par Maya Zidoune
Le 26/11/2019 à 20h10