Covid-19: mobilisation générale pour les ouvrières enceintes de Lalla Mimouna

Femme enceinte.

Femme enceinte. . DR

Revue de presseKiosque360. Dans les circonstances exceptionnelles que traverse le pays, l’équipe médicale de l’hôpital maternité de Souissi a mené, avec succès, l’accouchement d’une ouvrière de Lalla Mimouna porteuse du Covid-19.

Le 30/06/2020 à 20h21

Le 29 juin 2020 restera gravé à jamais dans les annales de l’hôpital maternité de Souissi, à Rabat. A la lecture du compte rendu publié dans son édition du 1er juillet, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia revient sur le premier accouchement d’une patiente atteinte du Covid-19. Il s’agit, en effet, d’une ouvrière de Lalla Mimouna qui a accouché par voie naturelle, suite à une intervention qui aura duré près de 3 heures. Le dépistage post-natal réalisé sur le nouveau-né montre qu’il n’est pas porteur du virus. 

Suite à la découverte d'un large foyer d’épidémie dans la commune de Lalla Mimouna, près de Moulay Bousselham, 3 travailleuses enceintes testées positives au virus ont été admises à la cellule de naissance du CHU Souissi. Elle venaient de l’hôpital de Benslimane, où il a été décidé de réunir les centaines de nouveaux cas d’infection au Covid-19 dans cette région connue pour la plantation de fruits rouges et où plus de 500 cas, majoritairement asymptomatiques, ont été recensés.

Le journal rapporte que les deux autres femmes se portent bien et qu’elles sont suivies de très près par le staff médical. Ceci dit, d’autres ouvrières, parmi les porteuses du Covid-19 admises dans le centre hospitalier de Benslimane, attendent également un bébé. Elles seront transférées à l’unité médicale de Souissi à l'approche du jour J. 

A en croire le journal, les femmes enceintes et contaminées ont été placées en quarantaine, conformément au protocole sanitaire qui prévoit jusqu’à 21 jours sous assistance médicale directe.

Le quotidien rapporte que la naissance par voie naturelle pour laquelle, en l’occurrence, l’équipe médicale a opté, suit un protocole strict. En plus de la mise en quarantaine, la présence permanente d’une sage-femme et d’un obstétricien est obligatoire pour s’assurer, en temps réel, de l’état de santé de ces patientes doublement porteuses.

Par Maya Zidoune
Le 30/06/2020 à 20h21