«Nous avons, en vain, saisi tous les départements ministériels concernés. Sachez qu’aujourd’hui, certains d’entre nous ne trouvent pas à manger». Cette affirmation vient de Hassan Douch, secrétaire général de la Fédération marocaine des traiteurs (FMT), qui a résumé la situation dans laquelle se trouve plongée cette corporation.
En raison de l’instauration de l'état d’urgence sanitaire, les fêtes, synonymes de rassemblement de foules, sont en effet bannies. Pas de mariages, pas de fêtes de circoncision…
Même les cérémonies funéraires sont réduites au strict minimum.
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Selon les professionnels de ce secteur d'activité, ce sont près de deux millions de personnes, entre emplois directs et indirects, qui seraient concernées.
«Nous demandons juste qu’on nous lâche un peu la bride», revendique un autre représentant de la FMT, qui fait allusion aux banques, aux impôts et à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui n’arrêtent pas de les relancer afin qu'ils honorent leurs engagements, alors même que leur activité est à l’arrêt pour plusieurs mois.
Une situation qui risque de perdurer longtemps, car il ne pourra pas y avoir de reprise en ce qui concerne cette activité, avant le début de l’année prochaine.