D’après Said Affif, membre du comité national de vaccination, 3.400 personnes ayant reçu les deux doses du vaccin ont contracté le virus Covid-19 sur les 9 millions de personnes vaccinées au Maroc, soit 0.03%. Un taux que le professeur estime minime dans une déclaration accordée à Al Massae dans sa livraison du 14 juillet. “La majorité de ceux qui ont contracté le virus après les deux doses du vaccin ont vécu une contamination légère, soit 98%. La proportion des cas graves est très minime”, relève-t-il dans les colonnes du quotidien.
A en croire ce membre du comité national de vaccination, le nombre des cas graves et celui des décès des suites du Covid-19 demeurent rassurants, ce qui signifie, d’après lui, que la situation épidémiologique dans le Royaume est maîtrisable. Elle reste toutefois inquiétante, compte tenu de la propagation des nouveaux variants.
D’après Said Affif, la plupart des cas graves sont des personnes qui ne se sont pas présentées lors des rendez-vous prévus pour la vaccination, bien qu’elles fassent partie des populations vulnérables. Pour lui, ces personnes devraient se présenter aux prochains rendez-vous de vaccination, pour protéger leur santé et celle de leurs concitoyens.
Pour mettre fin à la pandémie, le professeur estime que la seule solution est la vaccination. Mais en attendant que tous les citoyens soient vaccinés, Said Affif appelle au respect des mesures restrictives sanitaires à même de freiner la propagation du virus, notamment ses nouveaux variants. Le professeur met ainsi en garde les Marocains contre le relâchement constaté ces dernières semaines. Une situation qui pourrait se compliquer davantage après l'Aïd Al-Adha, propice aux rassemblements familiaux.
Par ailleurs, ce membre du comité scientifique de vaccination a déclaré que le Maroc recevrait, ce 14 juillet, deux millions de doses du vaccin chinois Sinopharm avant de recevoir, lors de la troisième semaine de juillet, un autre lot de 650.000 doses du programme Covax, ce qui va permettre de vacciner, 1 million et 325.000 citoyens.