Assabah, dans son édition de ce mardi 29 avril, affirme que les nouveaux patrons de trois commandements régionaux de la gendarmerie royale ont été nommés récemment à ces postes restés vacants depuis quelque temps. Selon cette publication, le colonel El Allam prend la tête du commandement de Settat, après avoir longtemps servi en tant que commandant régional-adjoint à Rabat. El Gharbi, un autre colonel, a été désigné à Ouarzazate. Il remplace le colonel-major Dechri appelé à servir à Rabat. A Khémisset, c’est le colonel Bella qui prend le relais après le colonel Boulenda qui a été sommé, auparavant, de rejoindre l’Etat-major à Rabat.
De son côté, Al Massae fait état d’une "campagne d’assainissement sans précédent dans les rangs de la police". Le quotidien affirme même que certains responsables de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) ont été amenés à faire le choix entre remettre leur démission et des poursuites judiciaires. "Les agents de police, en mauvaise grâce, ont reçu des directives verbales les sommant de démissionner, faute de voir leurs dossiers transmis aux tribunaux", avance Al Massae.Effet "Tcharmil" ?Parmi les facteurs qui ont accéléré cette purge au sein de la police, les observateurs n’écartent pas la multiplication, ces derniers temps et notamment dans des villes comme Tanger et Casablanca, de pages sur les réseaux sociaux qui appellent à des marches contre l’insécurité. Surtout que le phénomène "Tcharmil" n’a rien arrangé aux choses. C’est ce nouveau phénomène qui a poussé des élus à saisir le ministre de l’Intérieur au Parlement via la procédure des questions orales. Mais, malgré le tour de vis sécuritaire de ces derniers temps, les "Mcharmline" continuent de polluer la Toile avec de nouvelles pages Facebook aux diverses et significatives appellations : "Tcharmil au caramel", "Tcharmil à la béchamel"... Et surtout avec un contenu, des photos notamment, qui donnent toujours du fil à retordre aux services de police.