L’enquête permanente de conjoncture menée par le Haut-commissariat au plan (HCP) auprès des ménages a montré une légère régression de l’indice de confiance durant le troisième trimestre 2017, en comparaison au trimestre précédent, rapporte Al Ahdath dans son édition du mercredi 25 octobre. Selon le quotidien, 36,4% des familles ont observé une dégradation de leur niveau de vie durant les 12 derniers mois, contre 33,2% qui notent une amélioration. Pour ce qui est de l’évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois, l’enquête montre que 24,1% des familles s’attendent à une dégradation, 41,3% au maintien du même niveau, et 34,6% à une amélioration, précise Al Ahdath.
Concernant la situation financière des familles durant les 12 derniers mois, la perception reste négative, 31,6% (contre 17,1%) d'entre elles notant une dégradation. Pour ce qui est de l’évolution de cette situation durant les 12 prochains mois, 32,1% des ménages s’attendent à une amélioration, contre 12,5% qui prévoient une dégradation par rapport au trimestre dernier, relève encore le quotidien.
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Le quotidien ne manque pas de relever un certain pessimisme traduit par d’autres indicateurs liés aux conditions de vie durant le troisième trimestre 2017. On constate ainsi que 73,6% des ménages (contre 13,7%) s’attendent à une hausse du taux de chômage au cours des 12 prochains mois. La conjoncture est également considérée comme non propice à l’acquisition de biens durables par 54,7% des familles, note encore Al Ahdath.
S’agissant des prix des produits alimentaires, quelque 84,2% des familles estiment qu’ils ont augmenté durant les 12 derniers mois, alors que 1,4% constatent une baisse. Pour ce qui est de l’évolution des prix de ces produits durant les 12 prochains mois, 75,2% des ménages s’attendent à une hausse, ajoute le journal qui fait part, néanmoins, d'une note d'optimisme puisque 63% des ménages déclarent que leurs revenus ont couvert leurs dépenses durant le troisième trimestre 2017, contre 29,8% qui ont puisé dans leurs économies ou se sont endettés. Seules 7,2% des familles ont cependant pu épargner une partie de leurs revenus, souligne Al Ahdath.
