CNSS: des affiliés au régime «AMO Tadamoun» cibles d’arnaqueurs

Les hackers utilisent plusieurs systèmes pour pirater les données des banques ou celles de leurs clients.

Revue de presseLes adhérents de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), dont des bénéficiaires du régime «AMO Tadamoun», ont de nouveau été la cible d’une arnaque à grande échelle. Sur les réseaux sociaux, un faux communiqué a été largement relayé, assorti d’un message audio frauduleux prétendant émaner de la CNSS, qui en a immédiatement averti ses affiliés et ses services. Une revue de presse d’Assabah.

Le 03/04/2024 à 19h14

Ces derniers temps, les escrocs sévissent sur les réseaux sociaux, où ils orchestrent leurs manœuvres avant de dépouiller les victimes qu’ils ont réussi à flouer.

Un faux communiqué, émanant prétendument de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), a ainsi dernièrement été diffusé sur l’une de ces plateformes. Dans ce message à l’allure rassurante, les adhérents de la CNSS étaient enjoints de se conformer aux instructions de ces escrocs, qui diffusaient aussi un message audio frauduleux, largement relayé par les internautes.

La réaction de la CNSS a été prompte: ses adhérents et ses services ont été alertés et mis en garde sur l’existence de cette nouvelle escroquerie, relaie Assabah de ce jeudi 4 avril 2024.

Dans cette mise au point, précisent des interlocuteurs du quotidien, «la CNSS a prévenu ses adhérents sur la sensibilité et l’importance des données personnelles, dont le mot de passe du compte sur l’application ‘Ma CNSS’, la Carte d’identité nationale (CIN) et celle de la CNSS, ainsi que les données bancaires».

Ce sont ces informations, expliquent ces mêmes sources, que les arnaqueurs tentaient de subtiliser, en usant différents subterfuges, afin de soutirer de l’argent à leurs victimes, qu’ils induisaient en erreur.

Tout dernièrement, poursuit Assabah, certains escrocs ont ciblé des bénéficiaires du régime «AMO Tadamoun», en leur envoyant une application à télécharger, «gratuitement», prétendaient-ils.

Le téléchargement de ce logiciel par leurs victimes permettait ensuite aux arnaqueurs d’accéder à leurs informations bancaires personnelles et d’en manipuler les données, pour effectuer ensuite sur ces comptes bancaires piratés des opérations de transfert d’argent.

Ces cyberfraudes ont entre-temps été dénoncées dans une série de campagnes de sensibilisation par la CNSS, qui a aussi annoncé que des mesures seront prises à l’encontre des hackers qui se sont rendus coupables de cette escroquerie.

Par Mohamed Younsi
Le 03/04/2024 à 19h14