La scène est on ne peut plus émouvante. Le jeudi, à quelques heures de l’année 2016, un sexagénaire a rendu l’âme dans des conditions inhumaines, sur sa chaise roulante, devant le portail principal du Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca.
Le défunt était atteint de diabète qui lui a provoqué des complications ayant conduit à des abcès et des gangrènes graves aux pieds.
Et le manque de soins et, surtout, d’hygiène a complété le reste. C’est dans cet état qu’il a été mis à la porte du CHU Ibn Rochd, après le refus des médecins de le prendre en charge, rapporte le quotidien “Assabah” dans son édition de ce week-end des 2 et 3 janvier.
Et de préciser que le défunt a été emmené aux urgences du CHU Ibn Rochd par une proche qui a disparu dans la nature par la suite. Les ambulanciers de la zone, poursuit le quotidien, font savoir que la victime s’appelait de son vivant Mohamed Naim, âgé de 60 ans, et serait issu des douars relevant de la ville de Mohammédia.
Les mêmes sources précisent que la victime a été transférée par un centre de santé de Mohammédia vers ce CHU pour amputation de la jambe après des complications graves à cause du diabète.
Contactée par le quotidien, une source au CHU Ibn Rochd de Casablanca a réfuté l’existence de ce cas, précisant, toutefois que de telles opérations concernant des abcès et des gangrènes graves exigent des techniques pointues et une salle qui doit être fermée quarante huit-heures après l’opération.
