Le juge d’instruction près la cour d’appel de Casablanca a entamé la procédure d’une enquête préliminaire avec un professeur de français accusé d’avoir agressé sexuellement plusieurs de ses élèves mineures. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 9 septembre, qu’un intermédiaire immobilier est poursuivi dans le même dossier pour complicité. Les deux accusés ont été déférés, lundi dernier, devant le procureur général du Roi après une enquête diligentée par les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté d’Anfa.
Selon des sources proches de l’enquête, quatre victimes, dont l’âge ne dépassait pas 15 ans, ont été recensées jusqu’à maintenant. Un chiffre qui pourrait être revu à la hausse alors qu’un autre enseignant, de philosophie, serait, lui aussi, suspecté d’agression sexuelle. L’une de ses victimes aurait même été contrainte d’avorter. L’affaire a éclaté quand une élève a révélé à son père avoir été victime d’une agression sexuelle.
Le quotidien Assabah souligne que le père de cette fille a porté plainte contre le professeur qui a été interpellé par la police judicaire après lui avoir tendu un piège. Confronté à des preuves irréfutables, l’accusé a fini par avouer ses crimes et désigner ses autres victimes. C’est l’intermédiaire immobilier qui mettait à sa disposition un appartement où il attirait ses élèves mineures.
Les éléments de la police judiciaire ont effectué une perquisition dans cet appartement qui correspond aux descriptions faites par les victimes lors de leur audition. Le mis en cause profitait de son autorité pour pousser ses élèves à effectuer des heures supplémentaires qu’il dispensait dans une autre école avant de les attirer dans l’appartement.