Après la désignation des représentants du Conseil de la ville de Casablanca, qui siègeront au conseil du groupement des collectivités territoriales Casablanca-Settat Distribution, la course est lancée pour le poste de président de ce groupement de collectivités territoriales en charge de la distribution d’eau courante, d’électricité et de gestion de l’assainissement de la région.
A la date limite de dépôt des candidatures, deux candidats étaient en lice pour ce poste. Il s’agit de Nabila Rmili, présidente de la commune urbaine de Casablanca, du RNI, et de Salah Eddine Abou Lghali, président de la commune urbaine de Médiouna, du PAM, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 23 et 24 décembre.
«Pour éviter ce virage électoral qui pourrait avoir des répercussions sur la majorité aux commandes de la commune urbaine de Casablanca, les sections locales des trois partis, RNI, PAM et Istiqlal, au niveau de la région de Casablanca-Settat, ont conclu un accord pour maintenir une seule candidature», indique Al Akhbar. C’est ainsi, expliquent les sources du quotidien, que des pressions auraient été exercées sur le président de la commune urbaine de Médiouna pour retirer sa candidature.
Les réunions tenues entre les sections des trois partis, poursuit le quotidien, ont également abordé la configuration du bureau du conseil du groupement de collectivités territoriales Casablanca-Settat Distribution et des postes des quatre vice-présidents. Autant dire que la voie serait balisée pour la présidente de la commune urbaine de Casablanca, Nabila Rmili, pour prendre les commandes de ce nouveau groupement.
Mais, fait remarquer le quotidien, «l’opposition continue de s’interroger sur l’exclusion de ses membres du conseil de Casablanca-Settat Distribution», en faisant savoir dans une lettre adressée au wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, que «la présidente de la commune urbaine a notamment «violé» les dispositions de l’article 120 du règlement intérieur du Conseil de la Ville». Au moment où les élus de l’opposition critiquent le processus de ces élections, les fonctionnaires qui seront affectés à la nouvelle structure régionale s’interrogent sur leur nouveau statut et les mécanismes de leur affectation, indiquent les sources du quotidien.