Casablanca: les étudiants de l'EAC exigent l'équivalence de leurs diplômes

DR

Les étudiants de l’École supérieure d’architecture de Casablanca (EAC), s’insurgent contre le retard enregistré dans la reconnaissance de leur diplôme par le ministère de l’Enseignement supérieur, la formation des cadres et la recherche scientifique.

Le 12/03/2017 à 19h52

Les étudiants de l’Ecole supérieure d’architecture de Casablanca (EAC) sont mécontents. Ils s’insurgent contre le retard enregistré dans la reconnaissance de leur diplôme par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Le ministère de l'Urbanisme et de l'aménagement du territoire a en effet validé la loi ouvrant l'accès à l'exercice de l'architecture à titre privé. Cependant, la condition de l'équivalence du diplôme octroyé par le ministère de l’Enseignement supérieur reste la seule à devoir être remplie.

Pour rappel, l’EAC a été créée suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé par les pouvoirs publics auprès des architectes et avec un cahier des charges contraignant. L'école est sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et du ministère de l’Urbanisme et l’aménagement du territoire.

"Malgré la prise en compte des observations et recommandations émises par la dernière commission de contrôle de l'école, le 6 novembre 2016, l'approbation finale du ministère de l’Enseignement supérieur se fait toujours attendre" souligne un communiqué de l'association des lauréats et étudiants de l’Ecole supérieure d’architecture de Casablanca (ALEEAC).

Créée en 2004 sur initiative gouvernementale, l’Ecole d’architecture de Casablanca est fondée sur un partenariat public-privé. Elle occupe depuis toujours des locaux de l’Etat marocain, propriétés des Domaines. L’Université Hassan II de Casablanca et le groupe Al Omrane siègent au sein du conseil d’administration.

L’amendement de l’article 4 modifiant la loi numéro 16-89 a été adopté par le parlement à la fin de l'année 2014. Celui-ci ouvre la porte à la régularisation du statut des diplômés et leur permet de porter le titre d’architecte à titre privé.

Par Khalil Ibrahimi
Le 12/03/2017 à 19h52