Casablanca: le responsable d'auto-école délivrait de faux permis de conduire

Le360

Revue de presseKiosque360. La police de Casablanca vient d’arrêter un responsable d’auto-école à Hay Hassani qui délivrait de faux permis de conduire provisoires à ses victimes. L'escroc maîtrisait parfaitement les procédures administratives du service d’immatriculation de voitures.

Le 20/02/2016 à 07h15

La police judiciaire relevant de la zone sécuritaire de Hay Hassani à Casablanca a transféré un responsable d’une auto-école devant le parquet, mercredi dernier. Il est impliqué dans la production de plusieurs permis de conduite falsifiés en ayant recours à un mode opératoire redoutable pour arnaquer ses victimes. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end des 20 et 20 février.

Selon des sources concordantes, l’accusé n’est autre que le fils du propriétaire de l’auto-école située au quartier Wifaq relevant de la préfecture de Hay Hassani. Il a été arrêté après que la police judiciaire lui a tendu un piège pour le prendre la main dans le sac dans un centre d’immatriculation de voiture relevant de la délégation régionale du ministère des Transports dans le quartier Al Matar.

D’après le journal Assabah, l’arnaque consistait à acheter des imprimés correspondant aux copies de l’examen de contrôle pour l’obtention de permis de conduire afin de se renseigner sur les victimes.

L’imprimé était ensuite découpé en gardant la partie relative au permis de conduire provisoire et dont l’utilisation ne dépasse pas soixante jours. Une signature apposée ensuite aux permis de conduire faisait croire que ces documents avaient été délivrés par une administration relevant du ministère.

Selon les mêmes sources d’Assabah, ce responsable à l’auto-école de Hay Hassani dispose d’une grande maîtrise des procédures administratives avec lesquelles opère le service d’immatriculation de voitures.

Et c’est de cette manière qu’il a réussi pendant très longtemps à délivrer à ses victimes de faux permis de conduire provisoires d’une validité de soixante jours avant de constater à l’expiration de ce délai que leurs dossiers ne figuraient pas dans le système central du ministère.

Par Mouna Qacimi
Le 20/02/2016 à 07h15