La gare routière Ouled Ziane, fermée depuis plus d’un an à cause de la propagation du coronavirus, pourrait reprendre ses activités à partir de la semaine prochaine. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du week-end (19 et 20 juin), que cette décision, qui aurait été prise par les autorités locales, a contenté les professionnels après plusieurs mois de chômage ou de travail intermittent. Selon certaines sources, c’est lors d’une rencontre avec les professionnels du transport routier que le gouverneur de la préfecture d’El Fida Mers Sultan les a informés de la réouverture prochaine de la gare routière. Une réouverture qui demeure toutefois conditionnée par leur engagement à respecter strictement les mesures préventives pour lutter contre le coronavirus.
Les mêmes sources indiquent qu’une autre réunion devrait rassembler dans les prochains jours les professionnels du secteur avec les services de sécurité, les autorités locales, les élus et les représentants du ministère du Transport. Cette rencontre sera consacrée à finaliser les détails de la réouverture de la gare routière et à prendre les mesures de protection nécessaires. En contrepartie, les professionnels devront s’engager à respecter le cahier des charges devant être élaboré par le ministère du Transport pour la prévention de la pandémie.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que l’annonce de la réouverture de la gare a été accueillie avec une grande satisfaction chez les professionnels et les courtiers qui ont longtemps exhorté les autorités à prendre cette décision. Il faut rappeler que sa fermeture, pendant plus d’un an, a eu des répercussions financières et sociales néfastes sur une centaine de personnes qui y exerçaient. Les autorités locales avaient alors justifié cette décision par l’incapacité du conseil de la ville de gérer cette gare routière ou de la confier à une société de gestion déléguée.
De ce fait, les voyageurs ont souffert des augmentations répétitives et abusives du prix des billets faute de contrôle. D’autant que l’on a assisté à la prolifération des stations d’autocars anarchiques souvent situées dans des rues loin des yeux des autorités. Une situation qui a infligé des contraintes aux voyageurs, comme l’engagement de frais supplémentaires pour arriver aux points de stationnement des autocars et surtout les risques d’être exposés au vol ou à l’escroquerie.