La brigade des mœurs relevant de la police judiciaire de Moulay Rachid, à Casablanca, a récemment déféré devant le procureur général du roi, près la Cour d’appel de la même ville, un jeune drogué qui a commis un attentat à la pudeur et une tentative de viol avec violence, sous menace d’une arme, sur la personne de sa propre mère, rapporte Assabah dans son édition de ce mercredi 17 février.
Selon les sources d’Assabah, l’auteur de ce crime abject, né en 1990, addict aux psychotropes et ayant à son actif huit antécédents judiciaires pour vols, coups et blessures et violence sur ascendant naturel, avait auparavant essayé de violer sa sœur. Cette dernière a quitté définitivement le domicile familial et reste introuvable. Après son départ, le jeune homme s'est mis à harceler sexuellement sa mère, à chaque fois qu’il était sous l'emprise de psychotropes.
Assabah précise que ce scandale a éclaté au grand jour quand la mère, âgée de 48 ans, s’est présentée devant la brigade des mœurs pour porter plainte contre son fils incestueux. Lors de son audition, elle a révélé que le prévenu la violentait pour lui soutirer de l’argent et n’hésitait pas à voler et à vendre les meubles de la maison pour avoir sa dose. Elle a également indiqué qu’il la harcelait sexuellement de manière régulière et qu’il avait tenté de la violer.
Le jour de l’agression qui a poussé la mère à porter plainte, celle-ci, rapporte Assabah, était dans sa chambre et appliquait une pommade sur son cou pour se soulager d’un torticolis. Son fils est alors venu vers elle et lui a proposé de la masser. Une proposition qu’elle a acceptée, sans se douter de ce qui l'attendait. Son fils a en effet, soudain, perdu tout contrôle, retiré son pantalon et essayé de dénuder sa mère qui a réussi à le repousser et à le mettre à terre avant d'appeler ses voisins au secours.
Ces graves déclarations de la mère ont été transmises par la brigade des mœurs au Parquet qui a ordonné l’arrestation du fils incestueux, souligne Assabah. Interpellé au domicile familial, il a été écroué à la prison d’Oukacha.
