Cartes de crédit falsifiées: un réseau de Subsahariens sévit sur internet

Revue de presseKiosque360. Des ressortissants subsahariens utilisent des cartes bancaires falsifiées pour réserver des chambres d’hôtels et acheter des vêtements de luxe sur internet.

Le 01/02/2016 à 01h34

Des agents de la sûreté nationale recherchent actuellement un réseau criminel composé de plusieurs Subsahariens qui sévissent dans les grands villes du pays telles que Casablanca, Rabat et Marrakech. Cette bande criminelle organisée, qui use de machines modernes, est spécialisée dans la falsification de passeports, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce lundi 1er février.

D’après le journal, les membres de ce réseau ont également réussi, en usant de "Golden cards" falsifiées, à procéder à des achats pour un montant de plusieurs centaines de milliers de dirhams, sur les sites de différents centres commerciaux. La police nationale a engagé des agents spécialisés dans la lutte contre le crime financier pour mettre la main sur les membres de cette bande de malfrats. Des sources ont révélé, par ailleurs, que des personnes originaires du Nigéria et de la Gambie sont entrées illégalement sur le sol marocain avec, sur elles, plus de 200 cartes bancaires ainsi que des passeports falsifiés.

Selon Al Massae, les membres de cette bande criminelle organisée auraient arnaqué plusieurs centres commerciaux à Casablanca et à Rabat. Ils ont ainsi réussi à se procurer des vêtements de luxe destinés à la revente. L’enquête menée par les services de la police a montré que les membres de ce réseau appartenaient à des bandes criminelles internationales spécialisées dans la falsification de documents, notamment de cartes de crédit.

Les agents de la police judiciaire d'Anfa ont transféré devant le procureur du roi près le tribunal correctif de première instance, à Casablanca, un citoyen ghanéen et une ressortissante subsaharienne dont le pays d'origine n'a pas été spécifié. Ils sont tous deux accusés de vol via Internet. La police marocaine collabore pour l’instant avec les services français pour arrêter les autres complices dans cette affaire.

Par Mouna Qacimi
Le 01/02/2016 à 01h34