Berrechid: des restes humains retrouvés dans une usine désaffectée

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Revue de presseKiosque360. Le propriétaire d’une usine désaffectée, qui s’était rendu sur les lieux pour verser au gardien son salaire mensuel, y a découvert, vendredi dernier, des chiens rongeant des ossements humains. Il a immédiatement appelé les gendarmes qui ont ouvert une enquête.

Le 13/06/2021 à 21h31

Les éléments de la gendarmerie de Had Soualem, relevant du commandement de Berrechid, ont ouvert une enquête suite à la découverte, vendredi dernier, d’ossements humains dans une usine ayant cessé ses activités. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 14 juin, que c’est le propriétaire de cette usine, qui s’était rendu sur les lieux pour verser son salaire mensuel au gardien, qui a fait cette découverte macabre.

Il a d’abord été surpris par la porte fermée du bâtiment et par l’absence du gardien, qu’il a cherché en vain. Quand il a enfin réussi à s’introduire dans le dépôt, son attention a été attirée par les chiens du gardien, qui étaient en train de ronger des os. Intrigué, il s’est approché et a constaté que les chiens rongeaient un crâne des ossements humains. Il a alors immédiatement informé les autorités locales qui se sont déplacées sur les lieux, en compagnie des éléments de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que les éléments de la gendarmerie ont effectué les premières constatations sur les ossements et vérifié les restes des vêtements du gardien, ainsi que sa carte d’identité. Le reste des ossements a été rassemblé et transféré vers les services de la médecine légale d’Errahma, à Casablanca.

Selon des sources proches de l'enquête, les médecins légistes devraient réaliser une expertise génétique pour savoir si ces ossements appartiennent effectivement au gardien et déterminer, également, la cause de la mort. Ce qui est sûr, c’est que le gardien n’avait plus donné signe de vie depuis plus de 20 jours. Ce qui laisse supposer qu’il serait mort il y de cela plus de deux semaines. Les chiens qui l’accompagnaient auraient alors dévoré son cadavre, avant de s’attaquer à ses os.

Par Hassan Benadad
Le 13/06/2021 à 21h31