Il a acquis le «métier» en ayant été l’assistant d’un médecin et, après enquête, il s’est avéré un vrai escroc. Que cela puisse faire des victimes, qui plus des femmes dans le désarroi, peu importe. Qu’elles en meurent? Aucune importance. Cela, c’est bien admis.
C’est le quotidien Al Akhbar qui nous l’apprend: la police judiciaire de Béni Mellal a investi, lundi 16 décembre, le «cabinet» d’un faux médecin, situé dans un appartement du centre-ville où il recevait chaque jour et par dizaines des femmes voulant se faire avorter. Le tout, en échange d’importantes sommes d’argent.
Après investigation, il s’est avéré que le cabinet en question était équipé de tout le matériel nécessaire aux actes gynécologiques. Histoire d’en mettre plein les yeux aux patientes et de faire croire à un vrai cabinet de médecine. L’enquête a également révélé que le faux médecin a fait ses armes auprès de vrais professionnels dont il a copié le modus operandi. Cinquantenaire, à l’allure on ne peut plus respectable, il en a joué. Comme il avait brillé dans bien de précédentes affaires d’escroquerie.
Le tout est de savoir combien de victimes ce faux médecin aura fait et combien sont mortes. L’avortement clandestin est une pratique courante au Maroc.