Répondant à une question centrale sur "les examens du baccalauréat", à la Chambre des représentants, M. Samadi a souligné que le ministère a œuvré, au niveau de l'organisation matérielle, à la mobilisation d’importantes ressources supplémentaires, dont 41.660 surveillants et environ 40.000 professeurs pour corriger environ 3,6 millions copies.
Au niveau des académies régionales, 20.830 salles d'examen seront préparées pour recevoir les candidats, répartis dans environ 1.500 centres d'examen dans les différentes directions régionales et environ 1.500 observateurs seront mobilisés au niveau des centres d'examen, tandis que 164 observateurs régionaux et 200 nationaux seront désignés pour la procédure et la correction, a poursuivi M. Samadi.
Environ 440.000 candidats, dont 48% filles, passeront les examens du baccalauréat au titre de la session de juin 2018, soit une hausse de 9,68% par rapport à l'année écoulée (401.032 candidats), a-t-il ajouté.
Le nombre de candidats libres a atteint 100.534, soit 23% de l'effectif global des candidats, alors que le nombre de candidats issus de l'enseignement public représente 70% du total des candidats, contre 7% pour l'enseignement privé, a fait savoir M. Samadi.
Parmi les nouveautés de cette année, le secrétaire d’État a noté la poursuite de la mise en place de nouvelles filières du baccalauréat marocain, relevant que les examens de cette session auront lieu dans 8 filières internationales du baccalauréat marocain et dans 14 nouvelles filières professionnelles qui viennent s'ajouter aux 4 filières du baccalauréat professionnel adoptées lors de la session 2017. Le nombre de filières ouvertes pour les candidats du baccalauréat marocain passe ainsi de 14 filières adoptées avant la réforme du système du baccalauréat à 40 filières, avec de grandes probabilités de diversifier l'offre dans ce domaine et d'améliorer la convergence avec les projets scolaires des candidats, a-t-il ajouté.
Les épreuves du baccalauréat pour cette année connaîtront la généralisation des procédures d'adaptation des examens pour inclure, en plus des malvoyants, déjà couverts par la procédure, les candidats ayant un handicap mental, y compris les difficultés d'apprentissage, l'autisme et la surdité, a-t-il fait observer, ajoutant que le ministère a pris toutes les dispositions pour adapter le cadre de correction des examens à cette catégorie et adapter les procédures de l’examen aux candidats issus d'autres systèmes éducatifs tels que les enfants d'émigrés marocains de retour au pays ou les enfants d'immigrés installés au Maroc.
Déterminée à mettre fin à la fraude lors des examens, le ministère veille à lutter avec fermeté contre ce phénomène, à travers des mesures de sensibilisation et de répression, a-t-il poursuivi, rappelant que le Conseil du gouvernement a adopté récemment le décret d'application de la loi 02.13 relative à la répression des fraudes aux examens scolaires.
En vue d’assurer le bon déroulement de ces examens, M. Samadi a rappelé que le ministère a pris une série de mesures visant à lutter contre la tricherie aux examens, à travers l’adoption d’un cahier de procédures unifié pour l’organisation des examens, fixant les méthodes de traitement des cas de fraudes établies lors du déroulement ou de la correction des examens de baccalauréat, ainsi que les mesures coercitives.