Le raccordement des habitations de Harhoura au réseau d’assainissement collectif est en cours de réalisation, mettant fin à des années de rejets des eaux usées dans des fosses septiques. Durant toutes ces années, les riverains ont été soumis à la taxe d’assainissement. Mohamed Yacoubi, wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra et gouverneur de la préfecture de Rabat, a finalement contraint Redal, en charge de la distribution d’eau, d’électricité et d’assainissement de Rabat, de réaliser ces travaux.
Le chantier consiste en l’édification d’un réseau de canalisation central long de 5 kilomètres passant par les rues résidentielles et raccordé aux villas, aux immeubles et aux commerces. Ce réseau est également dédié aux eaux de pluie. L’investissement est estimé à 300 millions de dirhams sur trois ans.
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Cependant, les riverains reprochent à Redal et à la commune de n’avoir pas respecté «certains volets» et d’avoir pris du retard dans les travaux, encore faiblement signalisés. Ils se sont également plaints du «mauvais revêtement» des ruelles et des accès par lesquels le réseau et la canalisation des eaux usées sont passés.
D’autres habitants ont heureusement salué la réalisation de ce chantier qui attendait depuis…l’indépendance du pays.
Vue du chantier de réalisation du réseau d'assainissement à Harhoura (Y.Mannan/Le360).
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